Alors que les perspectives de réouverture de nos salles d’armes sont encore incertaines, revenons sur les résultats de l’enquête de l’Agence nationale de santé publique de juin 2020 qui a mis en exergue les nouveaux comportements induits par le confinement.
Santé publique France est une agence créée en 2016 sous la tutelle du ministère de la santé dont le rôle est d’améliorer et de protéger la santé des populations en menant des enquêtes et des études.
Depuis l’apparition de la pandémie du COVID 19 et du confinement qui s’en est suivi, Santé publique France a lancé une grande enquête, CoviPrev, pour analyser l’évolution des comportements de manière générale. Sont pris en compte les éléments du quotidien suivant : les gestes barrières, le respect du confinement, la consommation d’alcool et de tabac, les habitudes alimentaires et l’activité physique. La santé mentale est également abordée par l’étude avec la mise en place d’éléments de mesure du bien-être et des troubles psychiques.
Le premier confinement de mars à mai 2020 avait laissé l’opportunité à nombre de parisiens de retrouver les sensations du footing sur les berges ou les parcs. Certains avaient même retrouvé les joies du vélo en ville. Par contre, pour ce qui est de l’activité physique encadrée en salle et pour nous en salle d’armes, les tireuses et tireurs majeur.e.s n’ont pas foulées les pistes depuis fin septembre 2020.
Voici les résultats de l’enquête et chacun de nous se reconnaîtra dans les chiffres. Des données plus récentes sont attendues mais les conséquences sont déjà bien connues. Les troubles psychiques n’ont jamais été aussi nombreux. Les états anxieux et dépressifs ainsi que les problèmes de sommeil ont atteint des niveaux très élevés.
L’état de santé physique moyen est également une préoccupation pour notre public compétiteur ou non, quelle que soit sa catégorie. Les encadrants des clubs devront en tenir compte pour la reprise, si proche soit-elle.
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